Biographie

 

I/ Sa naissance, son enfance

Née en Côte d’Ivoire d’une famille chrétienne catholique Angeline,est appelée à l’état civil :  YEGNAN-T. G. ANGELINE.

Son père, Simon-Pierre qui a fait ses études à Rennes en France, était chef de famille en pays akan (roi) et  banquier fondé de pouvoir de rang A7 à la Bicici (BNPParisbas) Côte d’ivoire. Sa mère, Brigitte, était conseiller pédagogique  dans un établissement  ivoirien. De nos jours, elle est fondatrice et directrice d’une école primaire en Côte d’Ivoire, puis fondatrice de centres d’Alphabétisation.

Princesse Angeline  a grandi dans des cadres spacieux et verdoyant à l’intérieur de son pays natal et à Abidjan.  Très tôt, elle a baigné dans un environnement artistique : la musique classique occidentale, la musique traditionnelle ivoirienne, la musique religieuse et la pratique des musiques religieuses.

II/ Son parcours

De 0 à 15 ans, Princesse Angeline a vécu avec ses parents.  A partir de 12 ans elle a fréquenté le prestigieux Collège  Notre Dame du Plateau d’Abidjan, géré par les sœurs de la congrégation notre dame de la paix.

De 16 à 23 ans, Angeline est inscrite à l’INA (Institut Nationale des Arts) devenue aujourd’hui INSAAC (Institut Nationale Supérieure des Arts et de l’Action Supérieure) où elle fait son second cycle de l’enseignement artistique (option musique et musicologie), puis son cycle supérieur à Ecole Nationale de Musique (ENM).

Dès 24-25 ans, Angeline est professeur certifiée d’éducation, Maître en musique et musicologie après avoir été dirigée par le célèbre enseignant M. Antoine Kakou et le président de Jury, feu Niangoranh Bouah. Elle obtient à sa soutenance à l’Université Félix  Houphouët Boigny, la mention très bien. Elle soumet ensuite ses travaux à examen pour représenter son pays natal, la Côte d’Ivoire à un concours international « Proclamation des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité » organisé par l’Unesco, pour la première fois dans le monde, sous l’ancien DG dudit organisme M. Koichiro Maatsura. Contre toute attente, elle devient lauréate dudit concours Unesco, à la suite de ces travaux de recherche sur le Gbofé d’Afounkaha, musique de trompes traversières en pays tagbana. Elle offre ainsi à son pays natal, une distinction nationale et internationale dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la recherche scientifique en 2001. Son pays natal est donc honoré car,  pour la première fois de son histoire, il est distingué au plan international et national par l’UNESCO où avait siégé un jury international présidé par le célèbre écrivain espagnol Juan Goytsilo. Cette distinction tridimensionnelle qu’elle apporte à son pays natal, va lui ouvrir les portes des études à l’étranger.

 Avant ses études à l’étranger, elle fut lauréate du concours diapason option chant lyrique de 1996 à 1998… Elle est aussi auteur, compositeur et interprète reconnue par le Ministère de la culture de Côte d’Ivoire pour avoir représenté son pays natal à plusieurs festivals et rencontres musicales internationales. Elle fut parallèlement technicienne de scène et travaillait à la régie plateau au palais de la culture de Treichville à Abidjan après avoir reçu une formation dans les métiers du Show business, délivrée par des Canadiens de renommée internationale dont M. Jacques Tessier, Martin Bundock, Stéphane Moise, Tidiane Konaté sous la responsabilité de Lyne Cholette.

Riche de tout ces acquis, en 2002, avec une bourse de recherche doctorale qui lui est accordée par la présidence de la république de Côte d’Ivoire, et plus tard une bourse du Ministère des affaires étrangères français, elle s’envole pour la France, pour une spécialisation en ethnomusicologie. Celle-ci est acquise et confirmée en 2014 sous la direction du Professeur Francois Picard à Paris sorbonne et la présidence de l’émérite Nicolas Meeus assisté par un Jury international dont Yves de France, Tran quang Hai, Anakessa, Francois Borel.

III / Son appartenance sociale 

N’dana est  le village de son père et Fronan celui de sa mère. 

Dans sa lignée paternelle, elle est petite fille de l’ancien chef de village de N’dana (roi).  Sa grand-mère paternel Anzé djué était princesse baoulé parce que fille d’ Adjoua qui fut reine en pays baoulé; Son grand-père paternel, Gbèkè Michel, était chasseur, prince peul et tagbana. Dans sa lignée maternelle, elle est petite fille de l’ancien chef de village d’Afounkaha. Il s’appelait Ottamnan.  Il était chef de village (roi). Le  village  est situé dans la commune de Fronan. Elle est également petite fille de Mihin Koné, « sonneur » ou joueur de Gbofé. Il était chef de village et fut le père de sa grand-mère maternel koné Amlan Marie. sa grand-mère était commerçante, grande musicienne et épouse de chef  (roi). Ce dernier était ancien combattant. Il a combattu vaillamment pour la France  et a bénéficié de la nationalité française. Il s’appelait  Henri Tiécoura Touré.

En ethnologie, on dira qu’elle a des ascendants de lignée royale (chefferie), ce qui correspond à celle des Rois, donc à celle des Nobles et Aristocrates du monde.  Elle est princesse.

 

IV / Ces qualités

Fondatrice et Présidente de l’Association pour la Re-Connaissance, l’Etude et la Sauvegarde du Patrimoine  Oral et ImmatéRiel dénommée ARC ESPOIR.

Fondatrice et Présidente de l’Association pour la Sauvegarde des Musiques de Trompes traversières de Côte d’Ivoire dénommée ASMT-CI.

Nommée experte du Gbofé et des musiques de trompes de Côte d’ivoire pour l’UNESCO, par le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère de la Culture de Côte d’Ivoire à travers l’arrêté 91 de 2004 et 65 de 2012,

Angeline Yégnan est aussi reconnue au plan international, comme spécialiste des arcs musicaux africains après sa thèse sur le sujet. Selon ses professeurs, en particulier son jury de soutenance présidé par le Professeur Emérite Nicolas Méeus, Professeur de Musicologie à Paris  4 Sorbonne, elle est la PREMIERE CHERCHEURE dans le monde à avoir entrepris des recherches de qualité sanctionnées par un doctorat en musique et musicologie, spécialité ethnomusicologie, sur les arcs musicaux en l’occurrence ceux d’Afrique  dans quelques musées d’Europe.

Selon le Ministère de la culture de Côte d’Ivoire, le Dr. Angeline Yégnan  est la PREMIERE FEMME ETHNOMUSICOLOGUE de la sous région (l’Afrique de l’ouest). 

IV/ Quelques projets du Dr. Angeline Yégnan

Faisant partie des spécialistes du patrimoine  culturel immatériel grâce à ses travaux sur  le Gbofé d’Afounkaha, musique de trompes traversières de Côte d’Ivoire inscrit sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel à l’UNESCO Paris, son doctorat en ethnomusicologie lui a permit d’acquérir plus de connaissances en musique, musicologie, ethnologie,  acoustique, anthropologie, muséologie et ethnomusicologie… Elle envisage étudier d’autres éléments du patrimoine culturel immatériel avec une équipe de chercheurs, d’experts et de talents  nationaux et internationaux qui voudront bien la rejoindre dans les associations qu’elle a fondé et qu’elle préside : l’ASMT-CI et ARC ESPOIR.

 Les objectifs que visent ses projets sont entre autres : 

-Aider à la découverte de l’autre, au respect et à l’amour envers l’autre en le découvrant à travers son identité culturelle, ces us et coutumes, ces traditions, sa civilisation, véhiculée par les formes d’expressions culturelles pratiquées par lui. Participer donc à la PAIX et la cohésion sociale dans le monde,  au développement d’une Education et d’une Recherche Scientifique plus adaptée aux besoins des sociétés actuelles…

-Promouvoir, vulgariser, pérenniser, sauvegarder les arts et cultures du monde des cinq continents avec une équipe de chercheurs, d’experts et de  talents, affiliés à ARC ESPOIR.

-Aider et accompagner de façon pratique, concrète, technique et scientifique les individus, les structures non gouvernementales et gouvernementales dans l’élaboration et le montage  des composantes d’un dossier de candidature à soumettre à l’Unesco en vu de faire proclamer une forme d’expression culturelle, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Permettre ainsi aux populations de vivre de leurs savoir-faire et les chercheurs, experts, et personnes douées, de vivre de leurs compétences mises au service des communautés détentrices de savoirs par le biais des personnes les représentants auprès d’organismes nationaux et internationaux.

Pour atteindre les objectifs assignés à ses projets, elle souhaite être rejoins par des mécènes, des organismes nationaux et internationaux qui voudront bien financer ses projets en vu d’atteindre des résultats que nous escomptons tous : la Paix, l’éducation, une recherche scientifique adaptée aux besoins actuelles des sociétés, une meilleure redistribution des richesses du sommet vers le bas et inversement, un respect réciproque entre les confessions religieuses, donc une meilleure connaissance de l’autre, une gestion nouvelle des facteurs qui pourraient freiner l’immigration… et bien d’autres fléaux.